NANKAP Michèle Carole
Nous nous retrouvons aujourd’hui, pour vous présenter le portrait de NANKAP Michèle, qui est partie du Collège Jean Tabi à Yaoundé en passant par Oran en Algérie, où elle décrocha sa licence, avant de décider alors poursuivre ses études en France à l’Université de Rennes, puis Neoma Business School, afin d’approfondir ses connaissances dans le domaine de la biotechnologie.
Sur ses motivations pour mener des études en France
Suite à l’acquisition de sa licence à Oran en Algérie, Michèle prend donc l’initiative de poursuivre ses études en France afin d’approfondir ses connaissances et de profiter des équipements de haut niveaux mis à disposition pouvant ainsi lui permettre de valider ses acquis et espérer faire carrière plus tard en laboratoire pharmaceutique.
“J’ai décidé de continuer mes études en France à la suite de l’acquisition de ma licence en Algérie, je trouvais que ma formation nécessitait plus de pratique. Je faisais une formation en biotechnologie, l’accès à l’équipement de haut niveau de laboratoire était indispensable pour valider mes acquis et espérer faire carrière dans un laboratoire pharmaceutique. ”
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Admission dans une école supérieure en France
Afin d’atteindre les objectifs fixés, il était plus que judicieux pour Michèle d’effectuer son Master 1 en Microbiologie Appliquée, car cette formation lui apporte tous les moyens techniques nécessaires afin d’effectuer ses travaux pratiques dans le laboratoire de l’université qui est de surcroît très bien équipé.
“J’ai décidé de continuer un Master 1 en Microbiologie Appliquée, tout simplement parce que cette formation me donnait dans un premier temps l’opportunité de faire des travaux pratiques poussés et le laboratoire de l’université était très bien équipé.”
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Pour trouver son stage
Comme d’us et coutumes, Michèle aura comme ses paires envoyée un nombre incalculable de CV afin de décocher un stage.
“Pour trouver mon premier stage j’ai dû envoyer beaucoup de CV en France et même au Canada .
Je ne saurai dire combien exactement, mais sûrement plus de 200 candidatures.”
Étant donné que l’effort paie toujours, Michèle décrocha son stage auprès d’une entreprise dont l’employeur étant en grand besoin de personnel.
“La possibilité d’être embauchée n’avait pas été clarifiée dès le départ, mais il me semble qu’il y avait un besoin de personnel. Je ne me suis pas accrochée à cette hypothèse et j’ai décidé de postuler ailleurs pour élargir mon univers de possibilités et avoir le choix.”
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Recherche du travail
Michèle aura pris de l’avance en postulant pour des CDI avant la fin de son Master 2 et malgré le fait qu’elle ne parvint pas tout de suite à obtenir de CDI, elle changea de technique et commença donc à travailler avec des CDD sur une durée d’un peu plus de deux ans.
“J’ai commencé à chercher un CDI avant la fin de mon premier Master 2. Je n’ai pas eu de CDI tout de suite, j’ai commencé avec des CDD d’ 1 an et 18 mois…”
Après un certain temps, elle se reconvertira professionnellement parlant, en effectuant un Mastère spécialisé en “data science” en École de Commerce, à Neoma Business School plus précisément, car c’est un secteur qui recrute mieux. Et à la suite de sa reconversion, elle décrochera un CDI.
“Après presque 2.5 ans de travail, j’ai décidé de faire une reconversion professionnelle dans un secteur qui selon moi recrutait beaucoup plus .
J’ai fais un Mastère spécialisé en data science à Neoma Business School et par la suite j’ai eu un contrat en CDI ”
Michele soutient que tout aura été possible grâce à la notoriété de son école et surtout grâce à l’expérience professionnelle qu’elle aura acquise en travaillant en CDD.
“Je dirais que les éléments qui ont permis cela sont : la qualité de ma formation, de l’école, mon expérience de 2,5 ans en CDD et pour finir ma persévérance”
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Conseils aux jeunes en fin d’études
Compte tenu de son expérience, Michèle conseil à ses pairs d’avoir un programme d’étude, professionnel et financier bien établi. Elle mettra l’accent également sur l’importance de bien choisir son stage et de se faire un réseau solide, car elles ont une grande incidence sur la capacité à trouver le premier emploi
“De part mon expérience, je dirai que le projet d’études en France doit se préparer de manière sérieuse, que ce soit au niveau financier ou social. Le choix du stage quand on a la possibilité de choisir est déterminant pour la suite, et le réseautage est une atout pour trouver son premier emploi.“
Postuler à de nombreuses offres se révèle être de manière évidente le moyen le plus sûr pour espérer décrocher un stage ou un travail. Cependant, Michèle pointe également du doigt le réseautage qui se révélerait être aussi un moyen plus qu’efficace pour décrocher le fameux sésame, car il permettrait de trouver plus facilement ou rapidement l’objet de sa recherche.
“Il est préférable d’investir beaucoup d’énergie à faire du réseau et l’utiliser que de faire des candidatures à l’aveugle. Je ne dis pas qu’il ne faut pas postuler aux offres en ligne, mais il faut bâtir un réseau dès son premier stage et l’entretenir. Il faut également privilégier les candidatures qualitatives et non quantitatives, mieux vaut mettre de l’énergie sur 5 candidatures bien faites que de postuler à plusieurs sans s’appliquer"
L’audace fait également partie des caractères à mettre en pratique pour réussir. En soi, il faut faire ce que les autres ne font pas.
“Il faut également être audacieux et oser ce que les autres ne font pas : aller en physique dans les entreprises si possible avec un dossier à déposer, faire des vidéos etc…”
Un dernier mot de Michèle NANKAP !
Comme nous pouvons le voir sur sa photo, Michèle est une personne très joviale et mieux encore, elle est sociable, aime échanger avec ses proches et nous l’aurons également compris tout de suite au travers de son récit qu’elle a de l’ambition.
Michèle en 3 mots - “Ambitieuse, Souriante, et Bavarde”
Si vous n’avez pas encore lu le livre “Becoming” de Michelle Obama, Michèle nous conseille de le lire sans plus attendre.
“Je dirai tout simplement que le livre « Becoming » de Michelle Obama est un must have!”
Michèle aura éprouvée une grande fascination pour l’ancienne Première Dame Michelle Obama suite au courage et la grande détermination de cette dernière, qui a su très bien se démarquer en partant de rien pour intégrer plus tard “Princeton”, l’une des plus prestigieuses universités Américaines, dans le but d’être une réelle source d’inspiration pour la communauté Noire.
“J’ai beaucoup aimé son parcours scolaire presque axé pour entrer dans une université prestigieuse dans le but de devenir une référence dans sa communauté Noire à l’époque. Sa ténacité et son abnégation lui ont permis de tenir tête à sa conseillère d’orientation qui jugeait qu’elle n’était pas assez bonne pour entrer a Princeton, ceci a plutôt créé en elle la rage de réussir << I will show you" disait t’elle. >>”
Michèle s’identifie à l’ancienne First Lady comme étant une personne tenace et courageuse qui saurait relever les défis semblant être les plus impossibles, car les défis représentent pour elle une raison de se battre et de réussir.
“Je m’identifie beaucoup à elle sur ce volet là : ce qui semble impossible devient pour moi un défi et je suis drivée par la rage de réussir. Je pourrais également parler de sa recherche du bonheur, elle pensait qu’en réussissant à cocher toutes les cases de sa liste , être avocate dans un cabinet de renommée avec un excellent salaire la rendrait accomplie, eh non! elle restait insatisfaite et s’est aperçue que sa communauté qu’elle voulait rendre fière ne profitait pas de son talent et ses compétence”
Michele ressort de ce livre une autre personnalité de l’ancienne First Lady toute aussi fascinante. Il s’agit de l’opiniâtreté et la détermination de cette dernière à vouloir trouver ce bonheur qui ne saurait se montrer qu’en participant à l’émancipation de sa communauté. Et pour se faire, il aura aussi fallu qu’elle tombe sur le chemin de celui qui allait être son collaborateur, ami et compagnon; Barack Obama, 44e et Premier Président Noir Américain des Etats-Unis.
“<< Je ne suis pas contente d’en être où j’en suis, il manque quelque chose >> dit Michelle Obama. Il a fallu qu’elle rencontre Barack pour avoir un déclic. “
N’était-ce donc pas le combo idéal afin de créer le déclic qui allait lui permettre enfin de goûter au bonheur et de faire enfin ce qu’elle aura toujours aimé ?
“Dans la vie la carrière est importante et nous rend stable, par contre ce qui nous rend heureux est de faire ce qu’on aime. Il y’a des rencontres qui transcendent nos vies, il faudrait savoir en tirer profit.”
Et toi ? As-tu été inspiré par le parcours de Michèle ? Que penses-tu de ses conseils? Exprime toi maintenant à ton tour en commentaires.
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Charles Tchana
Portrait Manager
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