La nouvelle loi sur l’immigration en France crée-t-elle une atmosphère d’instabilité pour les étudiants étrangers et pourquoi la ministre de l’Enseignement supérieur s’oppose-t-elle à la mesure de caution pour les étudiants étrangers ? Quelles sont les dates et les étapes importantes de la phase d’inscription sur Parcoursup pour l’année 2024, selon L’Étudiant ? Retrouvez les réponses à ces questions et à d’autres actualités de la semaine étudiante dans l’édition 04.
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Pour les étudiants qui aspirent à faire un choix de filière éclairé et à trouver une orientation adéquate, CIDJ.com recommande vivement de participer au Salon du lycéen et de l’étudiant en Île-de-France. Cet événement se déroulera du 2 au 4 février 2024 à Paris, Porte de Versailles, et se consacre exclusivement à l’éducation, à l’orientation, ainsi qu’à l’avenir des jeunes. Il offre aux lycéens et aux étudiants une occasion unique de découvrir les diverses filières d’études post-bac et les parcours offerts dans l’enseignement supérieur. Le salon réunira des établissements d’enseignement supérieur, des universités, des grandes écoles, des centres de formation, ainsi que des professionnels du secteur, qui présenteront leurs programmes, cursus et débouchés dans différents domaines. L’objectif principal de cet événement est d’assister les visiteurs dans la projection de leur avenir, en les aidant à identifier les secteurs et les métiers propices aux opportunités de recrutement. À cet effet, le CIDJ (Centre d’information et de documentation Jeunesse) sera présent pour prodiguer des conseils en orientation et répondre aux interrogations des participants. Cette initiative est réalisée en partenariat avec la Région académique Île-de-France, la Région Île-de-France et France Université.
Une fois l’orientation définie, la phase suivante consiste à sélectionner l’établissement approprié, que l’on soit étudiant en France ou étudiant étranger cherchant à poursuivre ses études en France ou ailleurs. À cet égard, L’Étudiant rappelle que la période d’inscription sur Parcoursup pour l’année 2024 a débuté le 17 janvier et prendra fin le 14 mars. Les candidats sont tenus de créer un compte en fournissant des informations telles qu’une adresse e-mail valide, leur numéro INE (Identifiant National Élève) et leur date de naissance. Ils ont la possibilité de formuler jusqu’à 10 vœux et 20 sous-vœux dans diverses formations post-bac. Il est recommandé de ne pas se précipiter pour exprimer les vœux, mais il est conseillé de ne pas attendre la dernière minute. Les candidats peuvent continuer à s’informer sur les formations qui les intéressent, participer aux journées portes ouvertes des établissements et utiliser le comparateur de formations disponible sur Parcoursup. Après le 14 mars, les vœux devront être confirmés en remplissant les dossiers de candidature avant le 3 avril.
Il ne s’agit plus simplement de prendre connaissance de la date d’ouverture de Campus France, mais plutôt de se renseigner sur les différentes écoles et les types de filières qu’elles proposent. Le Parisien présente de manière détaillée les différentes filières d’excellence accessibles à l’université dans le cadre de Parcoursup 2024. Un témoignage de Kenza, étudiante en master à l’École Polytechnique, met en avant l’importance des cycles pluridisciplinaires d’études supérieures (CPES) dans son parcours. Les CPES offrent aux étudiants la possibilité de prendre le temps de choisir leur orientation tout en bénéficiant d’une formation pluridisciplinaire. Accessibles via Parcoursup, ces filières délivrent un diplôme de niveau bac+3. Les doubles licences sont également mentionnées comme une alternative pour les étudiants souhaitant retarder leur spécialisation tout en élargissant leurs perspectives de master. De plus, ces formations d’excellence ne représentent qu’un coût modique de 170 euros par an et sont accessibles aux boursiers.
Une fois que les étudiants étrangers ont arrêté leur choix d’école et de filière, ils doivent faire face à la nouvelle loi sur l’immigration qui impacte les étudiants en France. Toutefois, cette nouvelle loi suscite une certaine instabilité dans les écoles et est l’objet de contestations de la part de la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, selon le HuffPost. Elle s’oppose notamment à la mesure de caution imposée aux étudiants étrangers par cette loi sur l’immigration. La ministre a sollicité le président Emmanuel Macron et le Premier ministre Gabriel Attal pour revenir sur cette mesure, qu’elle considère comme un « symbole négatif » pour l’attrait de l’enseignement supérieur en France. Même si le montant de la caution était modeste, la ministre souligne l’impact négatif du symbole. Elle met en garde contre le fait que la France serait le seul pays à instaurer un tel système et qu’un gouvernement ultérieur pourrait fixer des montants exorbitants sans passer par le Parlement. Le président Macron avait déjà exprimé son opposition à cette mesure, soulignant l’importance d’attirer des talents et des étudiants du monde entier.
Poursuivant cette réflexion, L’Étudiant met en lumière les préoccupations des étudiants étrangers en France suite à l’adoption de la loi sur l’immigration en décembre. Les étudiants expriment leur inquiétude quant aux répercussions de cette loi sur leurs études et dénoncent une atmosphère hostile. Plusieurs dispositions de la loi suscitent des inquiétudes, notamment l’obligation pour les étudiants étrangers de fournir une caution pour obtenir leur carte de séjour, l’augmentation des frais de scolarité pour les étudiants internationaux non ressortissants de l’Union européenne, ainsi que la possibilité de voir leur carte de séjour révoquée en cas d’absence aux cours ou aux examens. Les étudiants soulignent la discrimination financière et affirment que la sélection se fait désormais en fonction de l’argent plutôt que des compétences. Ils craignent également que ces mesures défavorables découragent les étudiants étrangers de venir étudier en France, entraînant ainsi une fuite des talents. Les étudiants estiment que la France a besoin des étudiants étrangers pour son développement et son innovation.
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