L’actualité étudiante révèle une palette de défis variés. Des mobilisations s’organisent contre les politiques universitaires et la crise du logement. Les étudiants étrangers se heurtent à des obstacles administratifs tandis que des actes de cruauté envers les animaux suscitent l’indignation. Dans le même temps, des tensions diplomatiques émergent suite à la suspension des visas pour certains étudiants. En parallèle, un débat anime la Suisse quant à sa participation au programme Erasmus et ses implications pour la mobilité des étudiants nationaux. Ces actualités mettent en lumière les multiples défis auxquels sont confrontés les étudiants en matière de précarité, de mobilité et d’opportunités éducatives à travers le monde.
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À Strasbourg comme le mentionne Rue89 Strasbourg un groupe d’étudiants a récemment exprimé son mécontentement face aux politiques du Crous, qu’ils considèrent comme préjudiciables et injustes. Les étudiants se sont rassemblés devant le restaurant universitaire Gallia pour dénoncer ces politiques. Parmi les problèmes soulevés, la pénurie de logements proposée par le Crous à Strasbourg est une préoccupation majeure. Avec plus de 10 000 demandes étudiantes et moins de 5000 logements disponibles, de nombreux étudiants se retrouvent dans des situations précaires.Les étudiants étrangers sont particulièrement touchés par ces politiques. Le témoignage de Ken, un étudiant originaire du Congo menacé d’expulsion de sa résidence universitaire gérée par le Crous, illustre la précarité à laquelle sont confrontés les étudiants étrangers. Ken a reçu une notification d’expulsion en raison de problèmes liés à son titre de séjour et à des impayés. Heureusement, grâce à l’aide de Solidaires Étudiant-e-s Strasbourg, il a obtenu un sursis jusqu’à fin septembre.
D’un autre côté, actu parle d’un étudiant camerounais à Lille a été débouté par le tribunal administratif après avoir saisi la justice suite à un « avis défavorable » émis par le préfet concernant son stage de fin d’études au sein d’une compagnie d’assurances. L’étudiant avait reçu une proposition de stage de la Matmut, mais le préfet avait refusé de viser la convention de stage, ce qui aurait empêché la validation de son diplôme. Cependant, le tribunal a statué que l’étudiant n’était pas concerné par cette obligation de visa de la convention de stage, étant donné qu’il disposait déjà d’un titre de séjour « Recherche d’emploi - Création d’entreprise ». Par conséquent, l’avis défavorable du préfet n’empêchait pas l’étudiant d’effectuer son stage.
Toujours dans cette idée de défi confronté par les étudiants provence alpes nous raconte que la Fondation de protection des animaux, 30 Millions d’Amis, a porté plainte contre un étudiant marseillais qui a été filmé en train de mâcher une souris vivante lors d’une soirée d’intégration. Les faits se sont déroulés sur une plage du Prado et ont été filmés par un étudiant présent à la fête. La vidéo montre l’étudiant introduisant la souris vivante dans sa bouche à deux reprises, la mâchant jusqu’à ce qu’elle meure, sous les regards incrédules de ses camarades. La scène a été diffusée sur un groupe privé avant d’être transmise à la Fondation de protection des animaux. L’auteur de cet acte de cruauté encourt une peine de cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende.
Huffpost de son côté nous présente la suspension de la délivrance de visas aux étudiants en provenance du Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger) en raison des tensions diplomatiques avec les nouvelles autorités militaires de ces pays, entraînant la fermeture des services consulaires. Cette décision fait suite à la suspension de l’aide au développement française, y compris les bourses de mobilité. Toutefois, le ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé une réévaluation de la situation en fonction de l’évolution de la sécurité dans la région. Les étudiants sahéliens déjà présents en France continueront de bénéficier de l’aide financière de Campus France. Malgré les controverses initiales, la France maintiendra l’accueil des artistes du Sahel, et la ministre de la Culture a assuré qu’il n’y aurait pas de boycott et qu’un message explicatif serait envoyé pour clarifier la situation.
En Suisse, le débat porte sur la mobilité des étudiants et la possibilité pour le pays de réintégrer le programme Erasmus. Le Temps révèle qu’ en 2014, la Suisse a été exclue d’Erasmus après un référendum favorable à l’initiative « Contre l’immigration de masse ». Cela a eu un impact significatif sur les universités suisses et les possibilités d’échanges internationaux pour les étudiants.Depuis lors, la Suisse a mis en place une « solution suisse » basée sur des partenariats bilatéraux entre les universités suisses et étrangères, financés par le gouvernement suisse. Bien que ce système permette aux étudiants de bénéficier de bourses de mobilité de 200 francs par mois, certains regrettent la limitation des opportunités de mobilité et d’échanges avec d’autres pays européens, découlant de l’exclusion d’Erasmus
La question de la réintégration de la Suisse dans Erasmus reste ouverte. Des discussions ont eu lieu entre la Suisse et l’Union européenne, mais aucun accord définitif n’a été conclu jusqu’à présent. Une réintégration d’Erasmus serait bénéfique pour les étudiants suisses, en offrant plus d’opportunités de mobilité et d’échanges internationaux.
La précarité étudiante et la question de la mobilité sont des défis majeurs auxquels sont confrontés les étudiants en France et dans d’autre coin du monde comme en Suisse. Les protestations des étudiants à Strasbourg mettent en lumière les politiques du Crous jugées préjudiciables et injustes, en particulier pour les étudiants étrangers.
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