De l’Algérie au Maroc, en faisant des escales au Burkina Faso puis au Cameroun, cet article propose de revisiter les grands thèmes qui ont fait l’actualité estudiantine pour la semaine 39 de l’année 2023.
Mot clés : Actualité, étudiante, revue de presse.
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Avec la campagne Campus France pour l’année académique 2024 - 2025 qui à commencé depuis le 01 octobre dernier, en algérie, Campus France attire l’attention avec les frais de dossier à payer en ligne dans les 48 heures suivant la soumission du dossier. Ces frais, d’un montant de 20 000 DZD pour le plein tarif et de 10 000 DZD pour le demi-tarif, permettent de financer la gestion du dossier. Campus France Algérie rappelle également aux étudiants de faire attention aux escrocs qui se font passer pour les intermédiaires de Campus France ou du Consulat Générale de France dans le traitement de leurs dossiers.
Entretemps, au #Burkina Faso, selon l’Agencecofin.com le ministère burkinabè de l’Enseignement supérieur cherche à réinscrire les étudiants dans « un autre pays ami » pour les étudiants qui souhaitent étudier à l’étranger après la suspension de la mobilité estudiantine avec la France. Les pays sollicités pour accueillir les étudiants ne sont pas précisés, mais des regards se tournent vers l’Italie, l’Allemagne et l’Angleterre. Les bourses du gouvernement burkinabè vers d’autres pays, comme le Canada, le Maroc ou la Tunisie, restent valides.
Au cameroun, selon Jeune Afrique, a l’approche de la dixième édition du Salon de promotion des études françaises (Sapef), prévue les 10 et 11 octobre à Yaoundé et du 13 au 14 à Douala, une rumeur persistante sur les réseaux sociaux fait état d’une restriction du nombre de visas accordés par la France aux étudiants camerounais qui souhaitent poursuivre leurs études dans les universités françaises. Ces allégations, devenues virales et immédiatement reprises par certains médias du pays, ont été jugées infondées par Thierry Marchand, ambassadeur de France au Cameroun, lors d’une conférence de presse organisée à l’occasion de l’inauguration du nouveau centre de traitement de demande de visas.
Le diplomate explique ainsi que depuis le 1er janvier, plus de 3.200 visas ont été délivrés aux étudiants camerounais, soit bien plus que l’année dernière, ce qui constitue « un nombre record de visas ». Contacté par Jeune Afrique, le service de presse de l’ambassade de France concède cependant des délais de traitement plus longs que souhaités, dans une période de forte demande. « Il y a un nombre extrêmement important d’étudiants qui souhaitent partir en France. Le délai de traitement n’a malheureusement pas été aussi rapide que dans une situation normale », a indiqué l’ambassade, qui a affirmé que « tous les dossiers seront traités d’ici quelques jours ». La mort récente du vice-consul de France à Douala et les rumeurs de malversations autour de la délivrance des visas pour la France ont-elles joué un rôle ? Les enquêtes en cours nous diront.
Au maroc, selon Leseco.ma l’ESSEC Afrique avec son Campus à Rabat propose aux étudiants du continent de bénéficient d’un programme équivalent à celui de l’ESSEC en France ou encore à Singapour avec la possibilité de valider une licence marocaine et un diplôme de master français. L’institution offre également des opportunités d’expérience internationale et maintient un niveau d’excellence académique grâce à un processus de sélection rigoureux et un encadrement pédagogique attentif.
Côté grandes écoles, L’étudiant nous fait part des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) qui préparent activement leurs étudiants aux concours grâce aux colles. Il s’agit d’une interrogation orale de 30 minutes à une heure entre un étudiant et un examinateur (le colleur). Ces interrogations permettent d’évaluer les connaissances des étudiants dans les matières principales de leur filière, mais aussi de développer leurs compétences en prise de parole et leur compréhension du cours. Les collèges offrent également un accompagnement pédagogique précieux pour aider les étudiants à surmonter leurs difficultés et à réussir les concours d’entrée aux grandes écoles.
Pour les études dans le domaine de la santé, L’étudiant nous fait part des différentes aides financières mises à disposition pour soutenir les étudiants en santé. Outre les bourses du Crous, d’autres aides d’urgence peuvent être mobilisées, et des contrats spécifiques, tels que le contrat d’engagement de service public (CESP) qui offre la possibilité de financer les études en santé en échange d’un engagement à exercer dans une région en pénurie. Des incitations financières sont également proposées par certaines collectivités locales pour encourager les futurs professionnels de la santé à s’installer dans leur région.
Selon Le Parisien, l’écologie commence à prendre de plus en plus de place dans le choix d’école des étudiants. Un sondage Opinionway estime que la prise en compte des enjeux environnementaux dans les programmes d’études est variable. Certains étudiants se montrent satisfaits de l’intégration de ces problématiques, tandis que d’autres regrettent le manque de contenu relatif à l’urgence écologique. Cette disparité entre les aspirations des étudiants et la réalité de leur formation peut parfois susciter de la frustration et les inciter à envisager une réorientation vers des domaines plus en adéquation avec leurs convictions.
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