2023 S45 | Revue de presse estudiantine hebdo

Le milieu universitaire constitue un terreau fertile où se mêlent initiatives positives et problèmes préoccupants. Récemment, il a été le théâtre d’événements qui ont mis en exergue les atouts et les lacunes de ce secteur essentiel de notre société. Cet article propose une rétrospective des grands sujets qui ont animé l’actualité estudiantine au cours de la semaine 45.

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Le gouvernement québécois a annoncé une augmentation des frais de scolarité pour les étudiants étrangers et les étudiants canadiens hors Québec à partir de l’automne 2024, souligne Radio Canada Radio Canada. En réponse, les universités anglophones du Québec ont proposé de franciser 40 % de leurs étudiants non francophones d’ici la fin de leurs études universitaires. Elles prévoient d’offrir des bourses et d’autres avantages pour aider les étudiants à atteindre un niveau intermédiaire en français. Les universités estiment que l’augmentation des frais de scolarité aura des conséquences néfastes sur l’économie québécoise et sur leur capacité à fournir des services de qualité. La ministre de l’Enseignement supérieur du Québec salue cette proposition, mais reste ferme sur l’augmentation des frais de scolarité. Cette initiative met en lumière les efforts des établissements d’enseignement pour répondre aux défis posés par l’augmentation des frais de scolarité et pour favoriser l’intégration linguistique des étudiants internationaux.

De l’autre côté, France 24 nous notifie que le quartier d’affaires de La Défense à Paris est en train de se transformer pour s’adapter à la présence croissante d’étudiants. En raison de la pandémie de COVID 19 et de l’essor du télétravail, de nombreux salariés ont quitté le quartier laissant place à une population estudiantine en pleine expansion. En conséquence, La Défense se réinvente pour devenir un lieu de vie et d’activités étudiantes. Environ cinquante établissements d’enseignement supérieur, principalement des écoles de management et de commerce, se sont implantés dans le quartier. Les étudiants sont attirés par la proximité avec les entreprises présentes dans le quartier, ce qui facilite leurs débouchés professionnels. Cependant, le quartier doit encore développer des infrastructures adaptées aux besoins des étudiants, notamment en termes de logement, de restauration et d’espaces de détente. Malgré ces défis, La Défense est en train de devenir un quartier de plus en plus attractif pour les étudiants.

ICD Business School à son tour nous démontre qu’il est possible d’étudier tout en pratiquant une activité physique qui rapporte de l’argent. Julien RECZKOWICZ, étudiant en Master MRCM (Manager Relation Client et Marketing) à l’ICD Business School, est un athlète accompli et champion de France du 4 x 800 mètres, ce qui en est la preuve. Il concilie avec succès sa passion pour l’athlétisme et ses ambitions professionnelles. En parallèle de sa carrière sportive, Julien travaille en tant que consultant en recrutement chez Expectra, une expérience qu’il trouve enrichissante et qu’il concilie parfaitement avec ses études. De plus, les compétences acquises à l’ICD, telles que la fixation d’objectifs ambitieux et la persévérance, sont utiles tant dans sa vie d’athlète que dans le monde professionnel. Julien RECZKOWICZ incarne l’union entre la persévérance sportive et l’excellence académique, montrant que les compétences acquises sur le terrain peuvent être précieuses dans le domaine de la relation client et du marketing. Son parcours inspirant promet un avenir prometteur en tant que jeune champion en devenir.

Toujours dans le cadre de la réussite, l’Étudiant souligne que devenir étudiant-entrepreneur représente un défi audacieux, mais de plus en plus de jeunes se lancent dans cette aventure chaque année. À l’occasion des dix ans du prix Pépite, qui s’est tenu à Paris le jeudi 9 novembre, l’Étudiant a rencontré plusieurs d’entre eux, dont Anthoine. Après avoir obtenu un double diplôme en ingénierie et en commerce, ce jeune entrepreneur a acquis deux années d’expérience en entreprise avant de se lancer dans sa propre aventure entrepreneuriale. En France, le statut national d’étudiant-entrepreneur (SNEE) offre un soutien précieux aux étudiants porteurs de projets de création d’entreprise. Au cours de l’année 2022-2023, plus de 5 600 étudiants ont bénéficié de ce statut, contre seulement 640 en 2014-2015. Les 33 pôles étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat (Pépite), répartis à travers le pays, apportent un soutien essentiel aux jeunes entrepreneurs en leur fournissant des ressources, des compétences et un réseau composé d’enseignants-chercheurs et de mentors. Être étudiant-entrepreneur exige une polyvalence impressionnante, notamment en jonglant entre les études et la gestion de l’entreprise. Les étudiants doivent acquérir une variété de compétences et être prêts à relever des défis imprévus. Malgré les difficultés, l’accompagnement offert par les réseaux Pépite facilite cette double casquette et permet aux étudiants de concrétiser leurs projets tout en poursuivant leurs études

Malheureusement, le milieu universitaire n’est pas exempt d’événements inquiétants The Times Of Israel, rapporte qu’ un étudiant de l’Université du Massachusetts (UMass) Amherst a été arrêté pour avoir agressé un étudiant juif lors d’une veillée pour les otages israéliens. L’agression a eu lieu lors d’une marche de solidarité organisée par Hillel, où des tables de Shabbat vides symbolisant les otages détenus par le Hamas à Gaza.L’agresseur a d’abord fait un doigt d’honneur aux participants, puis a frappé l’étudiant juif qui tenait un drapeau israélien et a craché dessus. Selon un message de la sécurité publié par Hillel, l’agresseur a d’abord fait un doigt d’honneur aux participants, puis a frappé l’étudiant juif qui tenait un drapeau israélien et a craché dessus. Les autorités de l’UMass ont condamné l’agression et ont déclaré que l’étudiant serait tenu pour responsable en vertu du code de conduite des étudiants. Cet incident s’inscrit dans une série d’actes antisémites sur les campus universitaires depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas. Il est important de condamner fermement de tels actes de discrimination et de promouvoir l’inclusion et le respect sur les campus universitaires.

Toujour dans ce cadre de violence en milieu scholaire, Le Figaro quant à lui nous fait part d’une polémique qui secoue l’Université Bordeaux Montaigne suite à la réintégration d’un professeur accusé de viol. La gestion de cette affaire par l’université est vivement critiquée, avec des accusations d’étouffement et de négligence envers les victimes, malgré la présence d’une dizaine de témoignages à charge contre le professeur. De plus, une collègue du professeur a déposé une plainte pour viol, mais l’enquête préliminaire a été classée sans suite. Une nouvelle plainte a été déposée depuis, bien qu’aucun juge d’instruction n’ait encore été désigné. Les organisations étudiantes affirment que la présidence cherche à étouffer les affaires et réclament la mise en place d’une commission d’enquête indépendante. Des accusations d’ingérence et de protection du professeur sont portées à l’encontre du président de l’université. Cette situation a suscité une mobilisation étudiante et des appels à une meilleure gestion des cas de harcèlement et d’agression sexuelle au sein des établissements d’enseignement supérieur.

Les accusations portées contre le professeur ont entraîné une mobilisation étudiante et des demandes visant à améliorer la gestion de ces cas sensibles de harcèlement et d’agression sexuelle dans le milieu universitaire.

Le Times of Israel nous rapporte que l’Université hébraïque de Jérusalem a annoncé la création d’un fonds d’urgence de 15 millions de shekels pour soutenir différents groupes touchés par les récents événements. Ce fonds vise à aider les étudiants engagés dans les réserves, les résidents de la périphérie de Gaza et les personnes évacuées du nord du pays. L’université a réussi à collecter ces fonds auprès de donateurs au cours des trois dernières semaines, dans le cadre de ses efforts plus globaux visant à soutenir l’effort de guerre. Par ailleurs, d’autres universités israéliennes, telles que l’Université de Tel Aviv, l’Université Ben Gurion du Néguev et l’Université Bar-Ilan, ont également lancé des initiatives similaires pour soutenir leurs étudiants et leur personnel mobilisé. En raison de la situation actuelle, le début de l’année universitaire a été repoussé au moins jusqu’au 3 décembre 2023.

Dans un cadre politique, Yahoo rapporte que le durcissement du contrôle des titres de séjour pour les étudiants étrangers suscite des inquiétudes. Dans le cadre de l’examen du projet de loi sur l’immigration, le Sénat a adopté des mesures visant à durcir les conditions d’accès aux titres de séjour plus strictes pour les étudiants étrangers. Cette mesure votée peu avant la suppression de l’aide médicale d’État a reçu peu d’attention médiatique. L’immigration étudiante représente la plus grande part des flux migratoires en France, avec environ 87 700 titres de séjour étudiant délivrés en 2021, soit 32,4 % des admissions au séjour. Les nouvelles mesures adoptées par le Sénat visent à renforcer ces conditions d’accès. Un amendement proposé par Roger Karoutchi prévoit l’introduction d’une « caution désincitative » qui serait remboursée aux étudiants étrangers lorsqu’ils quittent le territoire ou obtiennent un autre type de titre de séjour. L’objectif est de prévenir l’immigration détournée par le biais des titres de séjour étudiant, qui pourrait être utilisé à des fins autres que les études.

Enfin, Sene. News rapporte que le Sénégal est en effet dans le top 3 des pays africains qui ont le plus important contingent d’étudiants en France. Le nombre d’étudiants sénégalais inscrits dans les universités françaises a atteint un chiffre impressionnant en 2023, dépassant 5300. Ces chiffres font du Sénégal l’un des trois pays africains avec le plus grand nombre d’étudiants en France. Cette tendance à la hausse se confirme avec plus de 15 000 étudiants sénégalais inscrits dans l’enseignement supérieur français, plaçant le pays en première position pour la région de l’Afrique subsaharienne et parmi les cinq premiers au niveau mondial. Cette augmentation fulgurante de 62 % en seulement cinq ans dépasse largement les moyennes régionales et mondiales. Cette réussite témoigne de l’attrait croissant des universités françaises pour les étudiants sénégalais, offrant ainsi des opportunités d’éducation et de formation de qualité à travers une expérience internationale enrichissante.

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Ewang Cynthia Hulle assistée par ChatGPT

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