À l’aube de la rentrée universitaire 2023-2024, un tableau complexe se dessine pour les étudiants du globe. Que l’on se trouve en France, en Chine ou ailleurs, les questions liées à l’éducation et au logement deviennent des points cruciaux de discussion. À l’ère d’une mondialisation croissante de l’enseignement, ces préoccupations partagées illustrent la transformation profonde de la scène universitaire internationale. Cette série d’actualités propose une exploration de ces thèmes, les reliant pour fournir une vision complète des défis et des opportunités qui se présentent aux étudiants à travers le monde.
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En France, comme le mentionne l’Etudiant, l’approche de la rentrée universitaire s’accompagne d’une angoisse grandiose pour les étudiants en quête de places en master. Léana, étudiante en droit, partage son sentiment de frustration face à un processus qui les oblige à attendre impatiemment les réponses des recteurs pour leurs admissions en master. Les délais estivaux et les vacances contribuent à l’incertitude entourant la recherche de logement et l’organisation des cours. Cette situation a des répercussions directes sur la santé mentale des étudiants, avec des problèmes de sommeil induits par le stress, illustrant les multiples défis auxquels ils sont confrontés.
D’un autre côté, Le Parisien nous fait comprendre que les coûts de la rentrée universitaire exercent une pression financière significative sur les étudiants. Cependant, des solutions financières existent pour atténuer ce fardeau. Des bourses d’études sur critères sociaux, des aides au logement, des réductions pour certains types d’études ainsi que des initiatives telles que les repas à 1 euro et les séances gratuites chez les psychologues offrent un soutien vital. Ces mesures visent à garantir que l’accès à l’éducation supérieure ne soit pas entravé par des considérations financières.
Parlant de considérations financières, selon expat.com, depuis le Brexit, les étudiants de l’UE ont quant à eux cherché des alternatives aux universités britanniques en raison des coûts élevés et des nouvelles règles, se tournant vers d’autres pays européens et le Canada pour leurs études supérieures.
Au lieu des frais de scolarité limités à 9 250 £ par an pour un diplôme de premier cycle, les étudiants européens doivent désormais payer entre 15 000 et 70 000 £ par an au Royaume-Uni, ce qui a entraîné une forte diminution du nombre d’inscriptions. Les inscriptions d’étudiants de l’UE au Royaume-Uni ont chuté de 53 % depuis l’entrée en vigueur des nouvelles règles en janvier 2021. Les pays tels que l’Allemagne, les Pays-Bas, la France, l’Irlande, l’Espagne et le Canada sont devenus des destinations plus abordables et attrayantes pour les étudiants européens.
On note par ailleurs l’internationalisation croissante de l’éducation qui introduit de nouveaux défis comme le souligne le Courrier international. Les étudiants en mobilité, motivés par une expérience éducative interculturelle enrichissante, cherchent à poursuivre leurs études à l’étranger. En Chine, les lacunes perçues dans le système éducatif national incitent de plus en plus de jeunes à opter pour des programmes d’études à l’étranger, en particulier pour les masters offrant une flexibilité absente localement.
Malheureusement, le milieu universitaire n’est pas exempt d’événements inquiétants. Le bled parle note que plus de 400 étudiants nigériens qui ont été acceptés dans des universités françaises se trouvent actuellement bloqués à Niamey en raison de la fermeture des services consulaires français. Cette situation découle des tensions politiques entre les deux pays et de la suspension du traitement des demandes de visa à l’approche de la rentrée universitaire. Les étudiants ont réagi en formant un collectif pour chercher des solutions auprès des autorités françaises et nigériennes. La fermeture des services consulaires français a été provoquée par des tensions politiques entre la France et le Niger, et elle a entraîné la suspension du traitement des demandes de visa pour les étudiants nigériens. En conséquence, les étudiants se retrouvent dans l’incapacité de quitter le Niger pour rejoindre leurs universités françaises à l’approche de la rentrée universitaire…
Face à cette impasse, les étudiants ont créé un collectif pour trouver des moyens de pression afin de résoudre cette situation. Ils cherchent des solutions en s’adressant aux autorités françaises et nigériennes pour lever les obstacles qui entravent leur départ.
En Egypte, d’après, Agence ecofin le gouvernement a lancé un visa éducatif pour attirer des étudiants internationaux et devenir une destination de choix pour l’enseignement supérieur. Il est noté que le gouvernement égyptien a mis en place ce programme de visas éducatifs dans le cadre de l’Initiative égyptienne pour les bourses et le tourisme éducatif (EGYAID). Les étudiants internationaux bénéficiant de ces visas auront les mêmes droits de résidence que les résidents pendant leurs études. L’EGYAID propose également des bourses avec un système complet de soutien social, culturel et médical. Ces bourses sont principalement destinées aux étudiants en provenance de pays ayant des liens étroits avec l’Égypte. Un appel à candidatures est en cours pour sélectionner les bénéficiaires de ces bourses, en se basant sur leurs performances académiques.
L’Université du Temps Libre de Brest de son côté offre une éducation accessible à tous, sans restriction d’âge ou de diplôme, visant à partager diverses formes de savoir dans une atmosphère conviviale, au-delà des frontières de la ville de Brest. Brest est une ville célèbre pour sa base navale de renommée mondiale et son parc océanographique, Océanopolis, ainsi que pour son riche patrimoine culturel, ses institutions éducatives de premier plan, et ses superbes paysages côtiers. Cette université s’adresse à ceux qui ont du temps libre. Son objectif est de permettre à chacun d’élargir sa culture générale, d’acquérir de nouvelles connaissances, de rester au fait des dernières découvertes et technologies, ainsi que de participer à des projets de recherche.
Toujours dans cette idée de découvertes, d’échanges et de coopération, Français à l’entranger nous parle d’une série d’événement organisé par Campus France, intitulée « Coopérer et échanger avec les Balkans occidentaux » pour encourager les établissements d’enseignement supérieur français à développer des partenariats et des échanges avec les pays des Balkans Occidentaux. Cette initiative comprend les « Journées itinérantes de l’étudiant » qui auront lieu du 25 octobre au 2 novembre 2023 en Bosnie-Herzégovine, en Serbie, en Macédoine du Nord, au Kosovo et en Albanie.
De l’autre côté de l’atlantique, au Canada, L’actualité révèle qu’au Canada, les étudiants internationaux sont au cœur d’une complexité interconnectée, où les enjeux tels que l’exploitation, les déséquilibres financiers et les politiques d’immigration convergent. Bien que ces étudiants aient longtemps été exploités pour financer les réseaux d’éducation, des mesures de régulation ont été prises pour contrôler ces abus. Le retour des étudiants dans leur pays d’origine pourrait contribuer au développement et à la réduction des inégalités mondiales.
Il est clair que les étudiants du monde entier font face à des enjeux cruciaux liés à l’éducation et au logement. Les frontières de l’enseignement s’estompent, ouvrant la voie à des préoccupations partagées qui transcendent les frontières nationales. Toutefois, les solutions financières, les opportunités d’études à l’étranger sont autant de réponses possibles aux défis actuels. Dans cet environnement en constante évolution, la coopération internationale et l’adaptabilité deviennent essentielles pour que les étudiants puissent tirer le meilleur parti de leur expérience éducative.
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Ewang Cynthia & Siankam Inesse assistée par ChatGPT
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